Plan général du TPE

L’utilisation intensive du smartphone sur la population des 12-25 ans est-elle un danger?


I) Le smartphone: une technologie révolutionnaire

A) D’une utilité simple à un appareil multi-fonctions

B) La population devenue dépendante au téléphone portable (sondage)


II) L’impact du téléphone sur une population dépendante

A) Quelles sont les conséquences physiques et sociales? (expérience)

B) Quelles sont les conséquences économiques?


III) Les protections mises en place face aux ondes

A) Les précautions mises en place face à cette utilisation

B) La responsabilité de l’usagé face aux dangers connus

Introduction

Au fait, c’est quoi un principe de précaution?

Un principe de précaution consiste à réagir rapidement face à un éventuel danger pour la santé humaine, végétale, animale ou pour protéger l’environnement. Ce principe est mis en place seulement si, des données scientifiques prouvent qu’il y a un danger. Voici les différents cas de principe de précaution durant ces dernières années : Le réchauffement climatique, la culture des OGM, la maladie de la vache folle, le SIDA dans les années 90, les films en 3D pour les enfants et les personnes âgées et enfin notre étude de cas, soit les ondes des téléphones portables et des antennes de téléphonie mobile.

Et puis, c’est quoi un smartphone, exactement?

À la différence d’un téléphone traditionnel, et étant la description même de la technologie du début du XXIème siècle, le smartphone (terme anglais signifiant « téléphone intelligent ») est un modèle qui propose beaucoup plus de fonctions qu’un téléphone standard comme la réception et l’envoi de mail, l’accès à Internet et à des données synchronisables par ordinateur, des jeux de plus en plus ambitieux, l’écoute de musique ou encore la géolocalisation pour savoir se situer n’importe où et se diriger n’importe où avec un GPS, tout en ayant une myriade d’autres fonctionnalités variant entre les différents produits et modèles.


Comment fonctionne un téléphone portable?

L’alternative au téléphone fixe utilise des ondes hertziennes (ou électromagnétiques) qui se déplacent à la vitesse de la lumière, soit la célérité ( 299 792 458 m/s-1). Lorsqu’un appel est émit, la voix est convertie en un signal numérique. Cette suite de 0 et de 1 est ensuite « gravée » sur un signal analogique: des ondes porteuses. Elles sont captées par l’antenne la plus proche.

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 De l’émetteur de l’appel (un téléphone portable) à son destinataire (ici, un téléphone fixe), le signal contenant la voix voyage  par les ondes hertziennes et par des réseaux câblés.

Celle-ci transmet le signal à une station de base qui l’envoie alors à une centrale, par ligne téléphonique ou par faisceaux hertziens. De là sont transportées les conversations vers le téléphone du destinataire, selon le processus inverse, par voie filaire ou hertzienne selon qu’il s’agisse d’un appel vers un téléphone fixe ou vers un portable. Le signal numérique est de nouveau transformé en signal analogique sonore dans l’appareil du récepteur.


Les batteries les plus utilisées sur les portables récents: les batteries au lithium-ion

Les batteries au lithium-ion sont présentes dans la plupart de nos appareils électroniques, en particulier sur les principaux derniers smartphones. La réaction chimique qui a lieu à l’intérieur de l’accumulateur du téléphone portable permet d’alimenter un appareil en électricité relié à la batterie.

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 Dans l’accumulateur, il existe à l’anode de lithium la réaction : Li <=> Li+ + 1 é, à la cathode, le matériau actif H accueille un électron : H + 1 é <=> H-

De sorte que la réaction globale est : Li + H <=> Li+,H-  ; et l’ion lithium Li+ va s’insérer dans la structure H (Hôte), réduite en H-.

Lorsqu’on traduit cette réaction chimique en français, on se rend compte qu’elle est incroyablement simple: En cours d’utilisation, donc lorsque que le téléphone et son accumulateur se décharge, le lithium relâché par l’électrode négative (hôte « H »), sous forme ionique Li+ migre et vient s’intercaler dans le réseau du matériau actif de l’électrode positive (composé d’insertion du lithium de type oxyde métallique Mli). Le passage de chaque ion Li+ dans le circuit interne de l’accumulateur est exactement compensé par le passage d’un électron dans le circuit externe générant ainsi, un courant électrique. 

Lorsque le fonctionnement d’un accumulateur au lithium utilise une base de carbone, la filière technologique est appelée « lithium-ion », car le lithium n’est jamais sous forme métallique dans l’accumulateur et fait « yo-yo » entre les deux composants d’insertion du lithium contenus dans les électrodes positive et négative à chaque charge et décharge de l’accumulateur.

Les batteries li-ion possèdent un nombre maximum de cycles avant lequel leur autonomie s’effondrera. Un cycle représente une décharge complète suivie d’une recharge complète de la batterie. L’avantage du li-ion est sa flexibilité : si vous déchargez votre batterie à 50% puis la rechargez à 100%, cela équivaudra à ½ cycle. Les accumulateur li-ion actuels possèdent une durée de vie comprise entre 500 et 1000 cycles de recharge. Il vaut mieux recharger sa batterie avant qu’elle ne passe sous le seuil de 5% de capacité. Lorsque la batterie atteint le seuil de décharge profonde à de nombreuses reprises, un processus d’inversion se passe au sein de la batterie et l’une des cellules peut devenir inopérante et ne plus se recharger. (À cause de ce phénomène, on peut perdre plus de 33% d’autonomie!)

La chaleur est néfaste pour les batteries. Et ces dernières chauffent beaucoup lorsqu’elles sont en phase de recharge. Il est donc plus intéressant de réaliser de courtes recharges plutôt qu’une recharge complète. Utiliser son smartphone pendant qu’il est en charge est également une mauvaise idée car la chaleur émise par les composants du téléphone s’ajoutera à celle émise par la batterie et fera donc augmenter la chaleur de l’accumulateur.

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Une batterie entreposée pendant un an à 0°C perdra 2% de sa capacité alors qu’à 40°C, elle aura perdu 15%. Stockée à 60°C, il manquera 25% de capacité à l’accumulateur.

De nos jours, les batteries parviennent à augmenter leur capacité malgré une taille de plus en plus réduite. Mais la puissance et les usages de nos appareils mobiles ne sont plus adaptés aux batteries actuelles, du fait notamment de la miniaturisation des appareils, de l’utilisation abusive, et surtout de leur usage « multifonctions ». Les chercheurs regardent également du côté d’autres métaux que le lithium, avec une densité énergétique supérieure. C’est le cas par exemple du zinc, très abondant et bon marché qui, mixé à l’air, donne de très bons résultats, tout comme le bois qui pourrait également faire son apparition au sein des batteries avec un mélange de sodium et de cellulose, la fibre naturelle qu’on retrouve dans les végétaux.

Il ne faut surtout pas jeter vos batteries à la poubelle: les batteries au lithium-ion possèdent des métaux dangereux qui doivent être recyclés. En France, il existe un organismes officiel qui a pour mission de recycler les accumulateurs usagés: Corepile.

Le smartphone, une technologie révolutionnaire ! (1/2)

IBM-Simon-01ibm-simon-c0119469780806604061ef,630,0,0,0 Comme nous le savons tous (ou presque) le téléphone portable est apparu au courant du 20ème siècle, avec notamment l’ancêtre du smartphone : l’IBM Simon, disponible en vente libre qu’en 1994. C’est le premier exemple d’appareil combinant plusieurs fonctions très différentes. Il dispose d’un service de messagerie, peut recevoir des fax et servir de PDA (Personal Digital Assistant), pouvant servir d’agenda ou de calendrier assez modeste, par exemple. Il est également équipé d’un traitement de texte rudimentaire et d’un écran tactile. On pourrait considérer cet appareil comme appartenant à un âge préhistorique en voyant les derniers smartphones capables de (presque) tout, mais il constitua une vraie avancée technologique et un bon départ pour une industrie florissant de plus belle de nos jours.


A) D’une utilité simple à un appareil multi-fonctions

Dès 1990, la norme GSM, 2G s’est développée. En 1992, le GSM est utilisé dans sept pays de l’Europe avec un débit réel de 9,6 kbps. (kbps= débit binaire) Puis, au début des années 2000, le Edge permet un débit réel de 177 kbps. Dès 2006, la 3G, puis la 3,5 G sont développées, permettant un débit crête en réception de 3,6 Mbps étendu ensuite à 14 puis 42 Mbps (HSPA+). En 2013, La 4G est présente dans plusieurs dizaines de pays dont la France. diffc3a9rentes-gc3a9nc3a9rations-de-tc3a9lc3a9phonie-mobile-en-europe Comme indiqué dans ce tableau, là où la 2G ne permettait qu’un simple échange d’appels, d’échanges vocaux, au début des années 90, on est passé à la 3G, rendant l’échange de données à la fois vocales mais aussi textuelles et rendant l’accès à Internet possible ! Enfin, la 4G, permet le « très haut débit mobile », c’est à dire l’accès à des données transmissibles en ligne, à une vitesse supérieure à 100Mbps, et presque supérieure à 1Gb/s. De plus, de nouvelles fonctionnalités deviennent accessibles: applications diverses de la plus utile comme un convertisseur à monnaies, une boussole ou l’accès à Google, pour gérer ses mails, et autres réseaux sociaux, à la plus futile comme le jeu Cookie Clikers, dont le fonctionnement est très simple: appuyer sur l’écran pour faire cuire des cookies virtuels. De cette manière, on peut gérer différentes choses à partir d’un unique appareil, rassemblant de ce fait le téléphone habituel, l’appareil photo numérique, une console de jeux vidéos, un appareil MP3, un GPS (à l’aide de la géolocalisation présente dans divers nouveaux modèles) ou encore un bloc note.

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Exemple d’une innovation présente chez les smartphones: la géolocalisation

La géolocalisation ou géoréférencement est un procédé permettant de positionner un objet (une personne, etc) sur un plan ou une carte à l’aide de ses coordonnées géographiques. Cette opération est réalisée à l’aide d’un terminal capable d’être localisé (grâce à un système de positionnement par satellites et un récepteur GPS par exemple) ou à d’autres techniques et de publier (en temps réel ou de façon différée) ses coordonnées géographiques (latitude/longitude). Ceci permet de visualiser la position du terminal au sein d’une carte à travers une plateforme de géolocalisation le plus souvent accessible depuis internet. (D’après Wikipédia)

La GPS fonctionne sur le même principe que la triangulation. (« En géométrie et trigonométrie, la triangulation est une technique permettant de déterminer la position d’un point en mesurant les angles entre ce point et d’autres points de référence dont la position est connue, et ceci plutôt que de mesurer directement la distance entre les points. » d’après Wikipédia) À partir des années 70, l’armée américaine déploie une flotte de satellites gravitant autour de la Terre, dont l’unique fonction est d’envoyer un signal radio continu contenant deux informations: la position du satellite et l’heure d’envoi du signal à partir du smartphone (puisqu’ils sont des appareils capables de capter ces signaux).Un récepteur GPS distingue l’heure à laquelle le signal a été reçu, il lit aussi l’heure à laquelle il a été envoyé et enfin calcule le temps mis par le signal pour venir du satellite. Sachant que les ondes radios se propagent à la vitesse de la lumière (c = 299 792 458 m⋅s-1), on peut alors en déduire la distance de ce satellite. Cependant, la précision sur la distance dépend de la précision de la mesure du temps mis par l’onde pour aller du satellite au GPS, l’erreur (même un millionième de secondes) peut prendre de grandes proportions et fausser les résultats. Pour y remédier et éviter les erreurs, les satellites GPS disposent d’horloges atomiques extrêmement précises. (À mieux que 1 dix millième de secondes pour une marge de 30m.) L’excellente série documentaire KÉZAKO illustre parfaitement le fonctionnement d’un GPS.???????????????????????????????????????????????????????????????????????gps-satellite-tracking-system

Quant à la géolocalisation, son principe est simple et fonctionne de la même façon: l’émetteur présent dans le smartphone transmet un signal à un satellite, qui le renvoie à un récepteur (une antenne radio par exemple). Si l’émetteur et le récepteur se situent dans le même terminal, il est possible de visualiser en tempsréel ses coordonnées géographiques. En ajoutant une jolie interface graphique et quelques paramètres, on obtient le GPS présent dans notre voiture ou présent dans notre smartphone, avec une interface sonore, on sait à quel moment exact il faut tourner ou faire demi-tour sans même regarder l’appareil. Servant grandement comme guide pour se déplacer, la géolocalisation développe aussi des nouvelles fonctions, des éléments marketing à l’aide de différents facteurs: –L’espace géographique: qui permettra de distinguer sa propre position et les différents commerces à proximité de notre position.

-L’espace temporel: qui permettra à l’appareil de connaître nos habitudes et nos déplacements de la cible. (trajets maison-travail, supermarché habituel etc…)

-Les données personnelles: qui sont récupérables grâce aux informations présentes sur les réseaux sociaux, ou celles présentes directement dans les données du smartphone.

-Les données météorologiques: qui permettront alors de déterminer la météo à l’avance à l’aide de prévisions.

Avec toutes ces données, les annonces de publicité et autres sociétés, peuvent vous localiser et vous envoyer une offre vraiment très facilement: les promotions « flash » (promotions éphémères) apparaissent car permises à la géolocalisation mobile: Imaginons que nous rentrons en métro, et que nous envisageons de faire nos courses sur le trajet, et que l’on reçoit ce message: « -30% sur vos produits préférés! Offre valable pendant 24h, dans votre point de ventre habituel. ». Offre plutôt alléchante puisqu’on se trouve à moins de 200m de notre magasin habituel, et que l’on comptait faire nos courses!                        Ce phénomène de marketing, est particulièrement intéressant car n’étant pas totalement oppressante, puisqu’elle s’adresse uniquement à nous seuls, mais peut être interprétée comme intrusive car pénétrant dans nos données personnelles ainsi que nos habitudes.

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L’avenir du smartphone: une innovation constante et de nouveaux usages

Présent dans les proches des 75% des habitants de la planète et permettant de connecter plus de 6 milliards d’humain, le téléphone mobile, et en particulier le smartphone peut encore s’ouvrir à d’autres et nouveaux usages, après toutes les nouvelles fonctionnalités exploitées par ce dernier. (Accès à Internet, GPS, géolocalisation etc…) En plus de la technologie simple de communication par voie orale ou écrite, de nouvelles fonctionnalités sont sur le point de voir le jour comme la projection embarquée ou encore la 3D. La recherche de nouvelles innovations semble esquisser le monde et les envies des consommateurs: la découverte de nouvelles fonctionnalités et nouvelles caractéristiques jamais vues dans un appareil auparavant peuvent appuyer l’envie du client à acheter le nouveau produit.

L’innovation est également présente dans l’utilisation de nouveaux constituants: le FairPhone en est totalement emblématique. En effet, l’initiative hollandaise de ce smartphone consiste à produire un appareil respectueux de l’environnement et des hommes travaillant dans les usines pour les confectionner, notamment de par ses composants. Il est considéré comme le premier « téléphone équitable ».

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Un autre projet de smartphone innovant est le Micro-Phone, qui tente d’introduire un nouveau concept, assez en contraste avec le marché actuel tendant à développer des téléphones de taille située entre smartphones et tablettes appelés phablettes (elles aussi considérées comme une innovation car présentent sur le marché seulement depuis 4 ans, comme le Galaxy Note, par exemple), le Micro-Phone quant à lui consiste à être un smartphone de la taille d’une carte de crédit, le rendant alors très léger (40 grammes) et très pratique d’utilisation.

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L’innovation technologique autour du mobile « pousse » aussi dans les start-up françaises. Le paiement mobile est à présent possible grâce à une plate-forme de paiement sécurisé nécessitant de numériser le numéro et la date d’expiration d’une carte bancaire à l’aide de l’appareil photo du smartphone. L’objectif est de faciliter l’é-commerce (grâce à Internet) et le m-commerce (le mobile commerce), ainsi que de permettre la sauvegarde des données bancaires dans le téléphone pouvant rendre accès au paiement sans contact, ou encore à l’échange d’argent par SMS.

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Enfin, les fonctionnalités à venir des smartphones dans quelques années sont diverses mais pourtant en projet et probablement mis en commerce dans un proche avenir. On peut retrouver des applications déjà disponibles comme la Réalité Augmentée, surtout juxtaposée avec la 3D. De plus, les commandes vocales sont sans cesse exploitées et perfectionnées au fur et à mesure des années pour que la reconnaissance vocale puisse être plus efficace, notamment avec Siri d’Apple, ou encore de OK Google, de son concurrent direct, Android.

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L’utilisation de nouveaux composants peuvent donner comme projet un téléphone flexible, comme par exemple le Samsung Galaxy Skyn! Rendant alors son innovation d’autant plus marquante, car l’idée d’un téléphone que l’on peut plier comme on le souhaite semblait totalement impossible avant l’apparition de ce téléphone. L’idée d’un téléphone « tordable » était sous forme de projet depuis de nombreuses années.

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La recherche de nouvelles fonctionnalités pousse aussi la création d’écrans permettant un double affichage recto-verso ou encore la possibilité de porter son smartphone sous forme de montre-bracelet, notamment avec l’Apple Watch, par exemple. Cette notion de « montre-smartphone », est une véritable avancée car combinant un outil utile et connu depuis de nombreuses années: la montre, avec un outil moderne, récent et puissant: le smartphone. De nombreux « montres-smartphones » ou « montres connectées » existent déjà en tant que projet depuis quelques années, notamment le Samsung Galaxy Gear.

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En outre, la projection s’avère être un usage très prometteur à l’avenir avec la possibilité de se passer de l’écran de son mobile, couplée avec les travaux sur les écrans 3D, et le projet de projections holographiques permettra la totale immersion des contenus mobiles et des applications disponibles, et la découverte d’une nouvelle vision du smartphone. Des applications permettent notamment de prendre des photos en les rendant plus vivantes avec cette réalité augmentée, leur donnant alors un rendu « en 3D » en pivotant le smartphone, notamment avec Seene, par exemple.

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Cette recherche constante d’innovation, de nouvelles technologies, de projets concrets et alléchants pour le client peut-être friand de nouvelles technologies, peuvent alors montrer de nouveau cette dimension économique, poussant à l’innovation pour faire toujours plus de profits. L’apport de nouvelles découvertes scientifiques permettent encore cette recherche contante de nouveaux produits pour toujours faire plus, et toujours de meilleures caractéristiques que les appareils précédents en offrant une capacité de stockage supérieure, un appareil photo bien plus précis et offrant des photos de qualité avec plus de Mégapixels ou encore un système d’exploitation encore plus performant qu’auparavant, notamment pour offrir cette idée de nouveauté, et révolutionnaire.

Le smartphone: Une technologie révolutionnaire! (2/2)

B) La population devenue dépendante au téléphone portable

Au fur et à mesure de l’explosion de la nouveauté qu’offrait le téléphone portable, on peut constater que la population a développé une dépendance assez importante face à cet objet de technologie.

Aujourd’hui 75% de la population mondiale possède un téléphone portable, soit environ 6 milliards de personnes. Notre pays, lui, compte 70 millions de mobiles, plus que le nombre de Français. Le portable est devenu indispensable. L’an prochain, le nombre de connexions à Internet à partir du téléphone dépassera celui de l’ordinateur. Mais s’il est ultra-pratique, le téléphone portable peut également s’avérer un objet d’aliénation. (Étude confectionnée par la Quotidienne, émission de télévision diffusée sur France 5)

De nos jours, l’utilisateur de ne peut plus se passer de son téléphone: en effet, il ne le quitte presque jamais des yeux (le consulte en moyenne plus de 150 fois par jour) et reste souvent, en permanence dans sa poche. De plus, son utilisation primaire, c’est à dire l’appel, se voit doublée par les autres nouvelles fonctionnalités que propose le smartphone, paradoxalement, ce dernier n’est consacré à appeler seulement pendant, en moyenne, 20 minutes.

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L’apparition du smartphone a de plus accéléré ce phénomène: depuis ses nombreuses fonctionnalités disponibles (Sms, accès à Internet, appareil photo etc…), le smartphone empiète sur notre vie quotidienne: au travail ou à la maison, à l’heure du déjeuner, du dîner, sur l’oreiller… La nature de l’emploi de l’utilisateur peut aussi appuyer sur ce fait: secrétaire, bureaucrates, cadres ont souvent le téléphone à la main, et l’apparition de nouvelles vocations l’accentue aussi: auteur, bloggueur, youtubeur (qui consiste à faire des vidéos et les publier sur le site de vidéos en ligne: Youtube) qui passent leurs temps les yeux rivés sur leur smartphone, et comme sujet de prédilection: Internet, pour faire bouger leur flux et leurs centre d’intérêt face aux personnes les suivant. De cette accumulation de facteurs en résulte ceci: l’utilisateur devient « accro » à l’objet qui le lie en permanence à son réseau virtuel, et numérique: son smartphone.

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Le téléphone d’abord simple outil assez utile devient de plus en plus imposant et indispensable: il s’immisce dans nos vie jusqu’à devenir une figure réconfortante, comme une « peluche », qui rassure car permettant le contact aux autres, et garant d’une activité permanente cérébrale, pour éviter de s’ennuyer. De plus, le portable est devenu une mode: on le remarque notamment par l’apparition par centaines de blogs, magazines et émissions concernant la tendance mobile du moment. L’interaction avec son smartphone pour interagir sur des émissions de télévision, en envoyant un sms ou encore en votant par Internet est de plus en plus présente, donnant une impression d’immersion du spectateur qui agit directement sur son programme à l’aide d’un simple geste. La découverte de nouvelles capacités et fonctionnalités des smartphones, toujours repoussées par les créateurs de ces derniers, peuvent pousser l’usager à changer de téléphone plus souvent, car proposant la dernière option à la mode.

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La multiplication de modèles d’appareils de smartphone apporte un grand choix: l’usager peut choisir tel ou tel smartphone notamment de par ses capacités, sa puissance, son esthétique (qui peut être renforcée par l’achat d’une coque personnalisable et adaptée aux préférences de l’acheteur), son stockage, sa taille/son poids, sa facilité, ou même encore sa marque! Le smartphone peut s’apparenter à un véritable miroir de l’usager, car c’est ce dernier qui l’a choisi, peut être à son image mais surtout en fonction de ses préférences. Le flot grandissant d’appareils disponibles a aussi donné naissance à une multiplication de concurrents de marques de téléphones, instaurant une véritable comparaison des créateurs, on peut notamment distinguer Android et Apple, se livrer une grande compétition entre deux systèmes d’exploitation.

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De concurrents surgissent alors, toujours plus nombreux et profitant du marché juteux de la téléphonie mobile moderne. Différents opérateurs apparaissent eux aussi, souhaitant attirer l’acheteur par des prix alléchants, des forfaits intéressants ou encore de part leur service client. C’est une véritable industrie, très active qu’a créé le smartphone.

smartphone-collection661747_the-kase-les-coques-de-smartphones-qui-ont-la-cote-web-0203402999603ILLUSTRATION TELEPHONIE MOBILE

La fait qu’on rende un appareil de communication suffisamment petit pour pouvoir le transporter partout en le mettant dans sa poche, le rend très utile et quasi indispensable: la miniaturisation du téléphone offrant en plus de nouvelles fonctionnalités précises et intéressantes le rend vital. On peut jusqu’à l’utiliser en permanence, comme outil de travail, de communication plus rapide et beaucoup plus simple tout en étant plus efficace qu’auparavant: comme dit plus tôt, le smartphone fait partie de nos vie à part entière car remplaçant d’anciens outils de travail (papier, crayon, ordinateur, calculatrice, boussole etc…) pour les réunir en un objet simple et tenant dans une poche.

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Sondage

Nous avons réalisé un sondage, que vous pouvez consulter ici, ayant pour but de questionner les personnes de 12 à 25 ans, notamment pour savoir si les concernés possédaient un smartphone, évaluer leur temps moyen d’utilisation par jour, de connaître les tendances et les différences majeures de choix d’un smartphone, de savoir quelles fonctionnalités étaient le plus utilisées par cette tranche d’âge, la considération de l’addiction, ou encore le lieu d’utilisation de leur smartphones.

À partir de dix questions, nous avons pu obtenir ces résultats:

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Nous avons donc pu évaluer, sur environ cent réponses, que plus de 2/3 des concernés possédaient un smartphone, on pourrait donc en déduire que le smartphone s’est largement généralisé dans les poches des jeunes, car plus de 93% en possèdent un.

Cependant, les réponses sur la durée de l’usage du téléphone portable sont assez diversifiées: 10% admettent l’utiliser moins d’une heure par jour, 10% disent l’utiliser une heure par jour, 35% déclarent l’utiliser deux heures par jour, 20% donne comme réponse plus de trois heures par jour et enfin, 25% de la tranche d’âge déclarent ne jamais le lâcher. À la vue de ces résultats assez hétérogènes, on peut démontrer que l’idée reçue que les jeunes, notamment les adolescents et jeunes adultes sont toujours le nez penché sur leur téléphone n’est pas complètement vraie, mais n’est tout de même pas infondée car plus de la moitié de la population traitée utilise son smartphone plus de deux heures par jour.

Les campagnes de publicité et la prévention enseignée un peu partout dans les lieux publics semblent porter ses fruits car plus de 45% et 36% des concernés sont conscients des risques et des dangers ou en ont entendu parler contre une faible partie n’étant pas au courant ainsi qu’une maigre partie n’en prenant pas compte.

La fréquence où cette tranche d’âge change son portable est en majeure partie lorsque l’ancien ne fonctionne plus (à plus de 56%), s’en suit de la réponse « tout les deux ans » à 28% et enfin « tout les ans » qui remporte le reste des voix. Remarquons qu’aucun des participants ne change de téléphone lorsqu’il en sort un à la mode. On pourrait alors interpréter ces résultats, qu’une fois de plus, les jeunes ne sont pas tous adeptes de la tendance mobile. De plus, on pourrait penser que les facteurs financiers peuvent prendre une place dans ces observations: les jeunes auront alors plus tendance à changer de téléphone lorsque l’ancien ne fonctionnerait plus, préférant l’utilité à la tendance.

L’utilisation du kit mains libres ne fait pas l’inimité parmi les jeunes: plus de la moitié de la moitié de la population questionnée ne déclare ne pas utiliser de kit mains libres (à 49%), tandis que seulement 17% l’utilise pleinement avec 30% qui l’utilise occasionnellement. On remarque alors que cet outil de prévention est un temps soit peu ignoré par les jeunes, probablement parce qu’une grande partie n’est pas en âge de conduire, de plus, l’oreillette peu paraître ringarde et réservée aux professionnels.

Parmi les fonctionnalités les plus utilisées par les jeunes de 12 à 25 ans, le SMS et le MMS est le grand gagnant à 84%, ensuite vient l’accès à Internet avec 68%, puis paradoxalement la fonctionnalité première du téléphone, l’appel à 43%, ensuite vient le tour du lecteur MP3 à 38%, puis les jeux et l’appareil photo se chevauchant à respectivement 34% et 31%  et enfin, reste les autres applications présentes sur le téléphone à 12%. Ce qui frappe directement à la vue de ses résultats, c’est la position de l’appel, qui est seulement troisième derrière le SMS et Internet, ce qui démontre alors le changement qu’a provoqué le smartphone chez les jeunes, ces derniers préférant discuter textuellement et en ligne, dans un monde virtuel.

La majeure utilisation du smartphone pour les jeunes, est inévitablement de communiquer à 97%, pour ensuite se divertir à 53% et enfin pour travailler à 24%. Nous pouvons interpréter ces résultats comme le fait que le téléphone sert majoritairement à communiquer avec les autres, d’où son activité principale, mais n’a pas empêché l’apparition d’autres fonctions, comme le divertissement et la productivité.

Un peu moins de la moitié des concernés ne se sentent pas « addict » face à leur téléphone avec 46%, face à 24% qui pensent l’être dont 20% qui ne savent pas si ils le sont ou non. On remarque alors que malgré les idées reçues, les jeunes ne se pensent pas dépendant de leur smartphone dans une grande partie, de plus, la notion « d’addict » semble être floue pour certains concernés.

Enfin, le dernier point du sondage relevait elle aussi de la dépendance au smartphone parmi cette tranche d’âge. À notre grande surprise, la moitié des sondés peuvent se passer facilement de leur téléphone toute la journée (à 49%), dont 25% pouvant s’en passer mais difficilement cette fois, contre 10% pensant en avoir besoin au moins une fois dans la journée, et 3% qui en ont besoin en permanence. Cette dernière question soulève une idée reçue importante car on remarque que les adolescents et les jeunes adultes peuvent aisément se passer de leur smartphone toute une journée, malgré quelques sondés s’en sentant incapables. On peut tout de même recenser une idée de « non-dépendance » majeure des jeunes face à leur smartphones.

On remarquera alors finalement, après l’analyse des différentes réponses que les jeunes de 12-25 ans possèdent principalement tous un smartphone, notamment pour avoir accès à Internet et envoyer des messages à leur amis, dans le but principal de communiquer avec leurs amis. Ils semblent en moyenne être au courant des principes de précautions mis en place autour de leur téléphone portable, néanmoins, ils n’appliquent pas tout ce qui est proposé pour réduire le temps de rayonnement face aux ondes, car n’utilisant majoritairement pas d’oreillettes ni de kit mains-libres. Enfin, on semble remarquer que les résultats obtenus semblent être en opposition avec les idées reçues des habitudes des jeunes: ces derniers se revendiquent pour la plupart « non addict », n’utilise leur smartphone plus de deux heures par jour et peuvent s’en passer facilement pendant plus d’une journée. Ceci dit, il ne s’agit que d’une majorité, car on pouvait toujours remarquer une plus ou moins faible partie des sondés répondant aux « cases du jeunes dépendant de son smartphone ».

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L’impact du téléphone sur une population dépendante (1/2)

Comme démontré dans les précédents billets, la population s’est rendue assez vite dépendante du téléphone, de part ses qualités, ses fonctionnalités, sa facilité et son efficacité, il s’est instauré rapidement dans notre vie. Cependant, cet appareil, notamment de par sa dépendance et de par les différents marchés qu’il crée, engrange des conséquences sur les populations. À la fois physiques, sociales et économiques, les conséquences du smartphones importent réellement les utilisateurs, bousculant leurs habitudes, créant de nouvelles occupations, de nouveaux emplois, de nouvelles possibilités, de nouvelles maladies et de nouveaux profits.

A) Quelles sont les conséquences physiques et sociales?

Tout d’abord, on peut remarquer un classement social discernable vis à vis des smartphones. En effet, la classe moyenne, ouvrière, ou les familles nombreuses vont recourir à des téléphones simples pour chaque membres de la famille, tandis que la classe élevée, bien plus aisée, peut se permettre d’acquérir à un smartphone développé avec les toutes dernières caractéristiques, et à la mode, de le changer plus régulièrement.

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On peut distinguer l’apparition de nouvelles maladies notamment causé par l’usage intensif du téléphone portable ou alors des ondes que ces derniers peuvent transmettre lors d’un appel ou d’un envoie de message. On en a distingué deux qui deviennent de plus en plus grandissantes au fur des années. Une conséquence sociale: la nomophobie, et une conséquence liée à la physique: la sensibilité électromagnétique.

La nomophobie est une phobie liée à la peur excessive d’être séparé de son  téléphone mobile.

Cette phobie, bien plus présente chez les jeunes en particulier, est le résultat d’une addiction à son téléphone portable: la généralisation de cet appareil, le fait que tout le monde en possède un et puisse communiquer avec les autres le rend, encore plus important aux yeux des usagers. Incapables de s’en séparer et peuvent être paniqué à l’idée de le perdre (qui n’a jamais eu des frissons lorsqu’en touchant sa poche de son pantalon, on ne tâte pas la forme familière de son téléphone?), la nomophobie est une peur grandissante touchant essentiellement les adolescents et jeunes adultes. En effet, ces derniers, scrutant la moindre nouvelle sur les réseaux sociaux toutes les 5 minutes, il leur paraît sans doute très difficile d’imaginer le monde sans ce petit appareil qui a envahi rapidement nos vies. La nomophobie est un mot-valise, contraction de « no mobile phobia », exprime donc une peur légitime de ne plus avoir son téléphone avec soi. La création d’une journée mondiale sans téléphone portable a vu le jour le 6 février 2001 et lancé par Phil Marso, écrivain indépendant voulant provoquer un débat de réflexion autour de cet outil de communication, dans le but évidemment, de donner l’idée de stopper ce phénomène de phobie et de donner l’envie aux usagers de « décrocher » de leurs mobiles. Si les adolescents sont considérés comme plus attachés à leurs portables, on peut tout de même remarquer que certains adultes, notamment des cadres, ont tout aussi du mal à s’en passer. Il peut y avoir une addiction lorsqu’il y a une rupture des liens sociaux réels, c’est-à-dire lorsque l’on passe beaucoup plus de temps à communiquer avec des inconnus rencontrés sur Internet, plutôt qu’avec des connaissances réelles, ou sa propre famille: ce phénomène a même un nom, la « fragilité narcissique de la société ». Cette maladie s’apparente à une notion de « coupure du monde »: avec ce petit appareil et l’apparition de forfaits illimités, on peut se permettre de communiquer en permanence et d’avoir accès à Internet, d’écouter de la musique, de prendre des vidéos et photos d’absolument tout, de connaître les emplacements de bons restaurants ou concerts à proximité de soi: le smartphone permet alors de se rassurer, de tout vérifier et d’avoir le contrôle sur son environnement. On constate alors une déshumanisation, qu’on remarque par les études récemment faites: La France où le taux d’habitant équipé d’un mobile atteint jusqu’à 90%, et le fait que 75 millions de carte SIM soient en service (soit bien plus que la population française, car certaines personnes préconisent l’utilisation de deux téléphones, dissociant le travail et la vie privée), on déplore ainsi qu’il ne soit pas étonnant que la population en devient dépendante et se sent totalement perdue et coupée du monde sans leur téléphone.

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La sensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques est une maladie dans laquelle une personne déclare souffrir de symptômes qui selon elle sont causés et aggravés par des champs ou des ondes électromagnétiques.

L’électro sensibilité ou sensibilité électromagnétique est une maladie, dont les symptômes sont la fatigue, des difficultés de concentration, des palpitation, des vertiges et/ou étourdissement, des maux de tête importants ou encore des nausées et autres troubles digestifs (vomissements répétés). Les personnes électrosensibles sont principalement des personnes qui ressentent négativement la proximité d’appareils émettant des ondes électromagnétiques, devenant de plus en plus nombreux dans notre société comme les lignes à haute tension, les fours à micro-ondes, les ordinateurs, les antennes-relais, et bien entendu les téléphones portables et smartphones. Les premiers travaux sur l’électrosensibilité, où l’on a commencé à distinguer des anomalies sur le corps et les réactions humaines, concernaient des personnes travaillant sur ordinateurs, mais de nos jours, les malades attribuent leur sensibilité à d’autres facteurs, comme les antennes GSM ou les lignes à haute tension. On distingue que l’intolérance n’est pas directement liée au niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques: en effet, pour toutes ces expositions, un effet sur la santé différent peut être constaté. C’est surtout la durée d’exposition qui influe les symptômes. Il semble aussi qu’une utilisation vraiment intense du téléphone portable ainsi que le réflexe de le porter à sa tête favorise les cancers de la tête. Pour toutes les ondes dont on baigne au quotidien, les pouvoirs publics tiennent en compte une dose de rayonnement considéré comme acceptable. Cependant, l’hypersensibilité n’a pas forcément de lien avec ces risques bien réels. Les personnes souffrent en effet à des expositions infimes, et dès qu’elles sont exposées, pas après une durée qui pourrait expliquer un effet. De plus, les symptômes ne sont pas les mêmes que ceux les personnes qui présentent une surexposition. Le doute subsiste sur l’existence réelle de l’hypersensibilité électrique notamment du fait que les symptômes soient vagues, qu’ils soient différents en fonction des appareils, ou encore des durées d’exposition, ou encore l’incapacité de mettre en évidence les modifications biologiques chez les patients qui présenteraient ces symptômes. Mais il n’est pour l’instant impossible de nier l’existence de l’hypersensibilité: les malades doivent adopter un comportement d’évitement à la suite de la mise en cause et le dépistage des symptômes, une organisation de vie différente, et inévitablement, un déménagement au profit de zones non ou très peu exposées aux influences de téléphones portables et lignes de distribution de courant électrique. Simplement, les chercheurs ne parviennent pour l’instant pas à distinguer les causes exactes de ce phénomène.

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Grâce à cette représentation du spectre électromagnétique, on peut alors distinguer que les personnes électrosensibles ont tendances à réagir aux rayons non-ionisant et ionisant, tandis que des personnes saines peuvent supporter assez facilement les rayons non-ionisants (tout de même pas avec une durée d’exposition trop longue pour les rayons infrarouges et les ondes allant jusqu’à 300Ghz).


Expérience

Nous avons voulu mettre en évidence l’émission d’ondes électromagnétiques sur un téléphone portable lorsqu’il échange des données, et principalement quand il envoie ou quand il reçoit un message.

Nous nous demandons alors si un téléphone portable émet des ondes électromagnétiques lors de la réception ou l’émission d’informations.

Pour cela, on a eu besoin d’un téléphone portable et d’un synthétiseur sensible face aux ondes. Le protocole de l’expérience est simple: -On allume le synthétiseur pour qu’il soit capable de réagir aux ondes électromagnétiques.

-On envoie un message, puis on place le téléphone à proximité du synthétiseur.

-De la même manière, on reçoit un message, pour en suite placer le téléphone à proximité du synthétiseur.

Les observations que nous avons faites sont simples: lors de la réception ou de l’envoi d’un SMS, on constate des perturbations, en effet les hauts parleurs présents dans les synthétiseurs produisent des un son régulier. On constate aussi que l’intensité de la perturbation varie: plus on éloigne le téléphone, moins elle est forte, tandis que si on le rapproche, elle sera plus forte.

Nous en tirons alors une conclusion simple: les ondes électromagnétiques émises et reçues lors des manipulations par le téléphone portable perturbent les haut-parleurs. On en déduit alors que la perturbation est due à un échange de données entre le téléphone portable et le réseau, car on observe cette perturbation uniquement lors de la réception ou de l’envoi d’un SMS (on en déduit alors fatalement que cette perturbation est aussi perceptible lors de la réception ou l’émission d’un appel). De plus, puisque l’intensité de la perturbation varie et est plus forte lorsque le téléphone est près des haut-parleurs, cette perturbation doit être due aux ondes électromagnétiques émises par le téléphone. La présence et les variations des ondes du téléphones doivent modifier le courant électrique qui circule dans les haut-parleurs du synthétiseur. Ce changement est alors perçu par les haut-parleurs comme une source audio, et transmettent alors les ondes électromagnétiques et leurs variations de manière audible. Lorsque le téléphone ne transmet pas de données, on n’entend pas de perturbations par les haut-parleurs, de ce fait, il n’émet plus d’ondes.

Notre hypothèse est alors vraie. Un téléphone portable émet des ondes électromagnétiques lors de la réceptions et l’émission d’informations, nous avons réussi à mettre en évidence la présence de ces ondes, ainsi que leur origine tout en montrant que l’intensité des champs électromagnétiques a tout aussi un impact avec la distance.

Les réseaux téléphoniques se sont développés à vitesse grand V ces dernières années, aussi bien les réseaux filaires que les réseaux sans fils (Wifi). Maintenant, il est désormais possible de discuter, d’échanger avec une autre personne habitant à l’autre bout du monde. Le téléphone est, comme expliqué ci-dessus et les précédents billets, de nos jours, un appareil indispensable, dont il est vraiment difficile de nous séparer et modifiant nos rapports aux autres. Le téléphone a apporté des impacts sociaux non négligeables: il répond à des besoins sociaux mais en crée d’autres. Il sera d’ailleurs toujours surprenant de distinguer le nombre énorme de personnes se promenant dans la rue, téléphone en main, n’échangeant aucun regard ni aucun mot à ce qui les entourent, rendant alors paradoxale l’utilisation d’un objet facilitant la communication. On a même réservé des trottoirs différents aux personnes utilisant leur smartphones dans les rues de Chongqing en Chine, pour éviter les bousculades entre ceux gardant leur téléphone dans leurs poches, surprenant n’est-ce pas?

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Petit sketch réalisé dans le train, grâce à l’aide de deux amies, dont le but est toujours de prouver l’absence de communication provoquée par le smartphone malgré la proximité de deux personnes. On assiste alors à une déshumanisation de la population.

Le téléphone répond à cinq besoins spécifiques et distinguables: -Le premier est bien entendu de communiquer, de transmettre la voix. Les utilisateurs peuvent alors se joindre à n’importe quel moment, il facilite notamment la séparation du lieu de travail et de résidence. Au fur et à mesure du temps, le téléphone portable est devenu accessible à tous, et non plus seulement aux entreprises aisées et prometteuses. Le besoin de rassemblement, de retrouver nos amis ou notre famille à tel endroit a été grandement amélioré grâce à cet appareil: avec un simple SMS ou un appel, les rendez vous deviennent plus simples à organiser. Les relations sociales ont aussi évolué avec le temps; on envoie à présent un message à des amis, pour savoir si ils peuvent se rendre à tel endroit le jour même. Ce qui peut être paradoxal avec l’organisation d’il y a quelques années, où l’on prenait soin d’organiser chaque rendez vous deux ou trois semaines à l’avance pour récupérer les réponses des invités et prévoir les activités. En outre, le téléphone portable offre un sentiment de liberté inégalable auparavant: notre vie peut être partagée à tout moment avec tous nos amis, et n’importe qui dans le monde.

-Le second besoin, se trouve dans le sentiment de pouvoir toujours se rassurant en ayant le pouvoir de communiquer en permanence et dans n’importe quel lieu où nous nous trouvons. On se sent alors totalement rassuré en sachant que, où que nous sommes, n’importe qui peut toujours veiller sur nous: tout simplement en appelant ses amis, sa famille, la police ou encore les services d’urgence. (Ce sentiment de sécurité est d’ailleurs renforcé par le fait que le coût d’appel pour ce genre de service est gratuit) Comme dit plus tôt, l’addiction est palpable, et certaines personnes ne perçoivent pas les bords de cette liberté: elles ont tendance de laisser leurs relations sociales réelles au détriment de leurs relations « virtuelles ».

-Le troisième besoin peut paraître moins important que le premier, mais prend de plus en prend d’importance dans notre société actuelle: il s’agit du besoin d’appartenance à un groupe. En effet, le fait de s’insérer et de s’intégrer dans un groupe auquel on se sent bien et dont on veut appartenir. La possession d’un téléphone pourrait permettre de mette en valeur le statut social de tel ou tel individu, une caractéristique que presque toutes les innovations technologiques ont apporté. (ordinateur, cinéma, photographie…)

-La quatrième besoin est simplement le besoin de se sentir à l’aise en société et de faciliter les relations sociales. C’est un élément évident pour s’assurer un minimum d’estime de la part des autres ayant pratiquement tous un smartphone.

-Enfin, le cinquième besoin est tout simplement de se divertir. Avec l’apparition des dits smartphones, l’ajout d’Internet dans un téléphone a apporté un aspect ludique à l’objet. Rassemblant alors cette sphère d’informations gigantesque qu’est Internet, on a multiplié les différentes utilisations du portable: on peut désormais consulter la météo en temps réel, écouter la radio, regarder les informations, jouer à un jeu en ligne avec ses amis ou encore discuter en ligne ou en vidéoconférence avec sa famille ou ses amis. L’aspect divertissant est alors grandissant, mais on passe alors de plus en plus de temps à se divertir avec son portables plutôt que de préférer une bonne conversation en face à face avec une autre personne.

On se rend finalement compte que tous les besoins énumérés jusqu’à présents, de plus basiques au plus complexe, s’organise suite à la pyramide des besoins: la pyramide de Maslow. Ils sont alors satisfaits par le téléphone mais majoritairement virtuels.

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Le portable a eu un nombre d’impacts considérables sur la communication entre les personnes. Le fait de pouvoir à tout moment parler avec qui que ce soit, et n’importe où il se trouve a fait diminuer le nombre de conversations normales, face à face. On passe du temps à discuter par téléphone ou à envoyer des SMS, éclipsant de plus en plus l’envoie de lettres. L’envoi de ces dernières est plus réservé au situation plus formelles (inscriptions, impôts, réclamations ou lettre destinée à une personne ayant un haut rang social). Cependant, le téléphone, même si il nous permet de nous rapprocher de personnes éloignées géographiquement, il aura aussi plus tendance à nous éloigner par rapport aux personnes plus proches de nous, comme nos voisins par exemple. Outre un outil de communication, on se rend finalement compte, que le téléphone portable est tout aussi le meilleur moyen de « décommunication ». En effet, on a tous déjà vu au moins une fois quelqu’un se réfugier derrière son écran de téléphone pour éviter une conversation. Mais malgré les effets néfastes et asociaux qui adresse, le téléphone reste malgré tout, pour tout utilisateur un appareil révolutionnaire aidant grandement les relations à distance et permettant aux jeunes de s’ouvrir au monde, de devenir plus autonomie, et de se construire un « abri virtuel », tout en gardant un lien avec leurs parents, même si ces derniers ne doivent pas tomber dans l’excès en privilégiant leur vie sociale face à leurs relations familiales et amicales présentes dans leur vie réelle.

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L’impact du téléphone sur une population dépendante (2/2)

B) Quelles sont les conséquences économiques?

Le téléphone a rapidement su se rendre indispensable à nos yeux au fur et à mesure de sa progression technologie. En effet, cela est particulièrement dû au fait qu’aucun autre mode de communication n’avais jusqu’ici réussi à combiner rapidité et simplicité avec un faible coût d’utilisation. La principale caractéristique de cette avancée technologique étant de communiquer en temps réel, qu’importe la distance, a supprimé l’effet de l’éloignement géographique des échanges économiques. C’est simple: les informations circulent en temps réel, il n’y a plus de perte de temps à envoyer du courrier ou des messagers. Chaque déplacement évité permet un gain de temps et d’argent énorme.n-PORTABLE-ADDICTION-large570

D’une part, le téléphone a accéléré la mondialisation: en effet, sa technologie simple et rapide a grandement facilité les échanges dans le monde. Cette augmentation d’activités économique, scientifique et culturelle a créé une sorte « d’interdépendance croissante » entre les parties du monde (ces derniers permettant d’échanger des produits, de partager des connaissances ou encore de découvrir de nouveaux loisirs, nous rendent alors dépendants puisque que sans eux, nous n’avons pas accès à cette croissance et aux bienfaits énoncés). On peut alors déclarer, que le téléphone a fortement stimulé la seconde révolution industrielle: la mondialisation engendrant des échanges sur le plan technologique et les avancées scientifiques, cela a provoqué une accélération de la recherche scientifique. Les chercheurs et scientifiques peuvent alors communiquer avec eux, malgré leur éloignement géographique, et pouvant s’échanger leur nouvelles découvertes. Leur progression, et l’aide que donne le téléphone leur permettant de communique permet de faire profiter la planète entière de leurs avancées. Ce n’est peut-être pas une coïncidence si le développement du montage à la chaîne dès 1913 par Henry Ford a eu lieu à une époque où la technologie du téléphone était déjà parvenue à un niveau élevé.

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De plus, le développement des grandes entreprises qui avait déjà commencé son expansion au début du XIXème siècle a aussi été influencé par cet objet technologique. Ces grandes entreprises concentrent d’ailleurs de plus en plus d’emplois au détriments des entreprises familiales se faisant facilement détrôner par faute de moyens. L’utilisation du téléphone permet de communiquer rapidement, sans perdre de temps à se déplacer, gardant alors des profits indemnes. « Les parcs industriels« , deviennent de plus en plus grands, de plus en plus vastes, et permettant à ces entreprises d’être présentes en plusieurs lieux distincts et séparés: villes, pays et continents. C’est alors l’apparition des firmes multinationales, créées par la mondialisation. Le siège d’une firme peut à tout instant communiquer avec ses sous-divisions situées partout dans le monde. Par exemple, l’entreprise Take-Two Interactive, fondée dans le but de développer, d’éditer et de distribuer des jeux vidéos, peut posséder une seule usine étape sur plusieurs hectares, et être présente dans un grand pays dans le monde. (notamment de par ses filiales appelées Rock Star Games, situées partout dans le monde: à New York, au Japon, à Vancouver, à San Diego, à Lincoln, en Écosse, à Vienne…) Le concept est souvent élaboré dans un pays occidental, produit dans des pays orientaux (en particulier la Chine) puis vendu dans le monde entier. On peut alors démontrer le cas de la société Apple qui crée ses produits en Californie (élabore ses projets, détermine les produits utilisés…), les fabrique en Chine et les exporte dans le monde. Le téléphone a également eu des effets sur la croissance rapide et l’extension de la bourse à l’échelle mondiale: en effet, il a permis le développement de diverses sociétés à une échelle nationale, puis mondiale jusqu’à atteindre une croissance permanente du nombre d’actionnaires, se précipitant vers le marché juteux de la téléphonie mobile. L’information financière est disponible en permanence, notamment grâce à de simples application sur smartphone, et n’importe quel ordre ayant un effet sur l’entreprise sera exécuté peu de temps après que la transaction financière ai été décidée par un simple message envoyé. Cependant, cette accélération d’informations et d’échange a rendu les marchés instables et provoquant alors des krachs boursiers plus importants et imprévisibles. Cela peut montrer que chaque élément bénéfique du téléphone apporte toujours un impact sur ce qu’il bonifie et inflige toujours inévitablement des conséquences négatives.

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La démocratisation et la généralisation du téléphone portable a permis la croissance du nouveau secteur, quelque peu timide avant son apparition: le secteur tertiaire.

En économie, le secteur tertiaire, parmi les trois secteurs économiques définis dans la comptabilité nationale, est défini par exclusion des deux autres secteurs : il regroupe toutes les activités économiques qui ne font pas partie du secteur primaire ou du secteur secondaire2. Il s’agit du secteur qui produit des services. Dans les pays développés, c’est de loin le secteur le plus important en nombre d’actifs occupés. En 2012, le secteur tertiaire représentait près de 60 % de l’économie mondiale. (D’après Wikipédia)

Ce marché des services est notamment basé sur la relation entre particuliers et professionnels. De ce fait, le téléphone portable est un atout indispensable pour ce secteur, mettant sur le côté la production, car permettant aux clients d’éviter de se déplacer inutilement pour demander un rendez vous particulier ou des informations, par exemple. C’est une création énorme d’emplois qu’a permis le téléphone portable, notamment par l’apparition du télétravail qui consiste à travailler, d’où le nom, uniquement par téléphone. C’est principalement des sociétés publicitaires qui penchera pour le télétravail, en employant du personnel qui consistera à téléphoner à différents particuliers pour leur proposer différents produits ou services. Grâce à cette technique de travail, les entreprises peuvent mettre en place des campagnes publicitaires beaucoup plus intrusives qu’auparavant (cf la géolocalisation): qui n’a jamais été sollicité par téléphone par des démarcheurs téléphoniques, parfois plusieurs fois dans une journée? De plus, le développement des compagnies téléphoniques a fait exploser le nombre de postes. Par exemple en France, France Telecom, la compagnie téléphonique français, est devenue, il y a quelques années, une puissante entreprises avec de nombreux employés. De nos jour, le réseau fut divisé en diverses sociétés éparses et des compagnies Internet comme Orange (il s’agit de France Telecom ayant changé de nom en 2013), SFR, Bouygues ou encore Free, qui sont devenues également d’énormes entreprises. Le service de ses opérateurs téléphonique consistant à gérer le réseau de communication entre ses inscrits est devenu une source réelle de concurrence et de compétitivité. Par exemple, Free Mobile, réseau de téléphonie mobile déployé par Free qui était auparavant qu’un simple réseau internet, a lancé une véritable campagne de lancement proposant des prix très attractifs et jusqu’à deux fois inférieur à ce que proposait le reste du marché, ainsi qu’avec les propos que Xavier Niel, propriétaire de Free Mobile, tenait envers les autres opérateurs. Cette campagne fonctionnant principalement du la compétitivité, a engrangé énormément de profits, les usagers quittant leurs opérateurs pour s’abonner chez Free Mobile, perturbant alors grandement les stratégies des opérateurs face à ce nouveau concurrent. Cependant, ces bienfaits et ce profit ont apporté des conséquences négatives: le réseau étant vite saturé par le flux énorme des nouveaux abonnés gelait la communication et rendait le réseau très instable ou indisponible pendant quelques mois. Le marché florissant et grandissant de jours en jours est si important que de nombreux opérateurs se disputent les clients en proposant des prix plus alléchants que leurs concurrents, des forfaits plus permissifs, ou encore une exclusivité dans leur modèles de téléphones disponibles. Cette concurrence engrange de plus un bienfait non négligeable: elle est à l’origine de nombreux progrès technologiques, car, pour obtenir de nouveaux clients et influencer le marché et l’image de l’opérateur, les producteurs réalisent et financent un nombre énorme de recherche pour améliorer la qualité, l’efficacité, le service client et la performance de leurs téléphones portables et de leurs lignes téléphoniques. Enfin, afin de générer un maximum de profits, tout en évitant d’affecter aux capacités des produits, on assiste à une miniaturisation des portables, ainsi qu’à une amélioration de leurs composants électroniques. (leur batterie, leur stockage, leur gestion d’application et d’éclairage…)

L’invention de Bell a donc bien eu un impact décisif sur le développement économique mondial. Cet appareil est le premier pas dans la société de consommation.

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Les protections mises en place face aux ondes (1/2)

A) Les précautions mises en place face à cette utilisation

Face à ce danger pouvant engranger des maladies, des phobies ou encore de la sensibilité électromagnétique, il parait alors évident que des précautions ont été mises en place afin de limiter les effet néfastes de cet appareil apportant tout de même énormément de bienfaits à notre quotidien, notre monde ainsi que de la recherche. Cependant, il n’existe pas encore de preuves scientifiques démontrant que l’usage des téléphones portables présente un réel risque pour notre santé, malgré les quelques symptômes énoncés dans les derniers billets, ils ne sont pas tous considérés, et largement remis en cause par la sphère scientifique. Néanmoins, les interrogations persistantes autour de cet objet ne sont pas infondés: en effet, les éventuels effets à long terme et les réactions humanitaires que peuvent produire l’humain face au téléphone portable peuvent inquiéter, notamment de par ses ondes transmises. Se poser la question de cet éventuel danger est plus qu’évident dans une société toujours à la recherche de nouvelles technologies mais apeurée de ce que ces dernières peuvent provoquer. Toujours à titre de précaution, il est recommandé d’adopter et de conseiller des gestes simples destinés à réduire son exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences grandement émises par nos smartphones. Malgré leur présence partout autour de nous, surtout à proximité d’une grande ville active, il est difficile de ne pas « baigner » dans toutes ses ondes émises au quotidien.

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Les ondes électromagnétiques ne s’arrêtent pas uniquement aux rayonnements émis par une antenne relais ou notre smartphone. Non, elle est présente autour de nous en permanence: nous « baignons » dans un rayonnement électromagnétique toujours présent et évident: la lumière. Elle se décline sous forme de lumière visible, de lumière infrarouge, de lumière ultraviolette en fonction de sa fréquence plus ou moins importante. La lumière du soleil est donc une onde électromagnétique, qui atteint son maximum d’énergie lorsqu’elle atteint la lumière jaune, soit dans le domaine visible, puisqu’on est tous capables de voir cette grande étoile briller lors de journées ensoleillées en prenant la peine d’ouvrir ses volets. L’infrarouge est moins énergétique que le jaune, elle sera plus distinctive des ondes radio par exemple. Au contraire, la lumière bleue est beaucoup plus énergétique que le jaune, pouvant être visible dans des cabines UV par exemple. Cela explique pourquoi l’ultra-violet nous brûlera la peau, car plus énergétique que le bleu, tandis que l’infrarouge aura plus tendance à nous chauffer doucement et si l’on reste en exposition. Les smartphones émettent dans le domaine des micro-ondes, tout comme les fours ou le Wifi, on remarquera alors, que chacun de ces appareils peut présenter un danger à longue durée d’exposition. Ce qui permet de différencier les différentes lumières du spectre électromagnétiques, ce sont leurs fréquences d’émission: plus les fréquences sont faibles, plus on trouvera de la lumière rouge ou orangée, tandis que plus les fréquences sont fortes, on trouvera de la lumière bleue ou violette. Pour la radio, par exemple, on se situe autour du mégahertz (105,5 MHz, pour France Info ou 106,9 MHz pour NRJ, différentes stations de radio), et pour la téléphonie mobile, on se trouvera plus dans le GigaHertz. (proposant une bande électromagnétique de 10GHz et des antennes relais bien plus puissantes)

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Un spectre électromagnétique décrivant les ondes radio (comme les stations de radio ou la TNT par exemple) aux Rayons X et Gamma utilisés en médecine. Le smartphone se retrouvera dans la même zone que ce qu’émettent les micro-ondes.

L’indice de débit d’absorption spécifique ou DAS (aussi connu sous sa dénomination anglaise SAR pour Specific Absorption Rate) est un indice indiquant la quantité d’énergie véhiculée par les radiofréquences émises vers l’usager par un appareil radioélectrique (téléphone portable, par exemple), lorsque cet appareil fonctionne à pleine puissance, dans les pires conditions d’utilisation. L’absorption de champs électromagnétiques entraîne une élévation de température des tissus (effet thermique). Donc, plus le DAS d’un appareil radioélectrique est faible, moins cet appareil est dangereux pour la santé.

L’unité du DAS est le watt par kilogramme (W/kg, SI {m^2 s^{-3}}).

Au sein de l’Union européenne, la limite de DAS est de 2 W/kg, dont la moyenne se rapporte à 10 grammes de tissu. (D’après Wikipédia, et le magazine Science et Vie Junior)

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Les fabricants de smartphones sont tenus d’informer les consommateurs sur le DAS, le « Débit d’Absorption Spécifique », des appareils qu’ils commercialisent. Ils doivent alors l’indiquer sur le mode d’emploi ou encore sur la boîte du dit produit. Le chiffre, soit 2W/kg en France, 1,6W/kg au États-Unis ou encore 0,88W/kg dans le reste du monde, indique le niveau maximal à ne pas dépasser, d’ondes radio auquel l’usager peut être exposé par son téléphone. Ce chiffre est principalement basé sur l’absorption des ondes: quand une onde électromagnétique traverse un milieu, elles sont absorbée par ce dernier et perdent en énergie: elles s’affaiblissent. De plus, le taux d’absorption des ondes dépend de la nature des matériaux qu’elle traverse: elle aura un faible affaiblissement devant du plastique ou encore du verre mais perdra énormément de son signal lorsqu’elle traversera du métal, par exemple. L’énergie de l’onde absorbée par le milieu traversé est convertie en chaleur. De ce fait, les ondes radio qui traversent notre tissu organique, notre corps, aura tendance à augmenter sa température, ce qui pourrait expliquer cette sensation de chaleur que l’on peut ressentir quand on utilise souvent son téléphone, cependant, si les téléphones peuvent chauffer nos mains ou nos oreilles, c’est principalement du à leurs batteries. La norme DAS a pour but de limiter la quantité d’énergie que peut émettre nos téléphones portable en installant une norme énoncée plus tôt en W/kg. Elle fut poussée sur le devant de la scène quand la communauté scientifique s’est accordée pour penser que l’augmentation de température fournie par les ondes émises de nos smartphones peuvent causer des effets néfastes lors d’une utilisation excessive.

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La détermination de l’indice nécessite l’utilisation d’une sonde, ce qui complique les expériences sur des êtres vivants. Les laboratoires qui effectuent ces mesures utilisent tous les mêmes procédures de tests définies par le CENELEC (Comité européen de normalisation électrotechnique). Le téléphone est collé à un « fantôme », une tête de mannequin remplie de liquide possédant des propriétés de propagation des ondes identiques à celles du cerveau humain. Il émet ensuite à pleine puissance selon diverses orientations.

Dans la pratique, le niveau d’exposition réel est généralement inférieur à cette valeur. Les capteurs mesurent la puissance absorbée par la tête et le tronc par le biais du champ électrique ou de la température. Cette puissance s’exprime en watts par kilogramme de tissu. En Europe et dans la plupart des pays, elle est mesurée sur un cube de 10 g de tissu et ne doit pas dépasser la valeur de 2 W/Kg. Aux USA, elle est mesurée sur un cube de 1 g et ne doit pas dépasser 1,6 W/Kg. (D’après le site cnet.fr)

On peut remarquer que les sociétés de téléphonie mobile mesurent régulièrement le DAS de leurs téléphones, afin de ne par être en illégitimité avec la loi ne tolérant aucun débordements puisqu’elle agit directement sur notre santé, d’où les expériences menées sur des mannequins au lieu de l’utilisation de cobayes humains. Elles prennent donc soin d’étiqueter leurs boîtes ou leur référencement en ligne pour certains (voici le DAS du Samsung Galaxy Note, comme exemple) afin de rassurer leurs potentiels acheteurs en offrant une image de sécurité et rassurante à l’égard de ces derniers. Cela peut aussi devenir un facteur de compétitivité entre les différents constructeurs, voulant fabriquer des smartphones puissants, mais tout en respectant la norme DAS, voire même de se permettre d’être largement en dessous afin de rassurer complètement les acheteurs soucieux des risques. C’est un parfait exemple de principe de précaution: les scientifiques savent et connaissent la cause, mais ne peuvent pour l’instant ne pas démontrer les conséquences extrêmes que peuvent prendre des longues expositions à ces ondes, pouvant être mortelles.

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Avec ces différents facteurs et données, on peut prévoir quelques gestes simples, faciles à adopter au quotidien qui permettra alors de réduire notre exposition face à ces ondes imprévisibles. Le simple fait d’éloigner son smartphone de sa tête, en particulier de son oreille lors d’appels, est déjà très sollicité, et facilité par l’apparition de kit mains-libres et oreillettes. Le fait de privilégier des zones de bonne réception en évitant de téléphoner dans des endroits mal couverts par le réseau comme sous un tunnel, dans une cage d’ascenseur ou encore un parking, sauf quand l’urgence est de mise, permet de maintenir la qualité de transmission de notre smartphone, et donc de ne pas le rendre moindre à force d’utilisations dans ces zones, et permet alors d’augmenter sa puissance d’émission. Utiliser en permanence son téléphone n’est pas très judicieux: il est préférable d’avoir des conversations utiles et courtes pour préférer une conversation en face à face, qu’une communication prolongée, une discussion longue et/ou stérile au bout du fil faisant augmenter la durée d’exposition aux radiofréquences. Notre téléphone n’est pas une priorité et il est parfois nécessaire de l’utiliser avec modération. Il est tout aussi néfaste de communiquer lors d’un trajet en TGV. En effet, lorsque l’on se déplace en train, soit à grande vitesse, notre portable entre fatalement avec les différentes antennes-relais présentes sur le chemin et pousse l’appareil à élever sa puissance de recherche au maximum pour les trouver afin de permettre notre communication possible. Il est d’ailleurs nécessaire de savoir que notre téléphone portable émet sa puissance maximale pendant les premières secondes de la conversation ou lors de la connexion à un réseau mobile ou Wifi, notamment puisqu’il multiplie ses capacité de connexion pour trouver le destinataire de l’appel ou la source de connexion Wifi par exemple. Ces rayonnements peuvent d’autant plus agir sur les enfants, l’ANSES recommande d’ailleurs de poursuivre la recherche scientifique sur les effets des radiofréquences, en particulier sur les enfants, afin de détecter si ils sont plus sensibles (notamment parce que leurs organismes est en cours de développement, en particulier au niveau du système nerveux), et à quel degré. De plus, arrivés à l’âge adulte, ils auraient été exposé beaucoup plus longtemps aux champs électromagnétiques par ce simple appareil, il est donc préférable de limiter leur recours au téléphone portable. Tout comme les jeunes, eux aussi nés en plein développement technologie, il est d’usage de les renseigner vis-à-vis de cet objet qui peut parfois leur être très important, notamment sur l’usage d’une oreillette lorsqu’ils communiquent avec leurs amis. Il est tout aussi obligatoire d’éloigner le portable de dispositifs médicaux (comme les personnes portant un pacemaker) et de l’éteindre dans les hôpitaux et avions, afin notamment de ne pas perturber les outils médicaux utilisant des ondes comme les salles de radiographie, et les ondes utilisées par l’avion pour se repérer dans l’espace (d’où la création d’un mode spécial, coupant accès au réseau mobile et rendant alors impossible toute communication: le mode avion). Le site ayant un rapport avec les ondes émises par nos téléphone, tenu par l’INPES, rend compte de manière ludique et facile les gestes simples que tout le monde peut adopter pour minimiser les effets indésirables de cet appareil de communication.

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Les protections mises en place face aux ondes (2/2)

B) La responsabilité de l’usager face aux dangers connus

De nos jours et avec la communication grandissante des informations autour des dangers un temps soit peu connus de la nocivité des téléphones portables, la population, en prenant garde des précautions simples qu’elle peut connaître en jetant un coup d’oeil sur Internet, sur les tracts qui peuvent arriver dans leurs boîtes aux lettres ou encore en posant des questions à leurs proches. Tout le monde a déjà entendu au moins une fois les conséquences nocives que peut avoir le smartphone sur nos capacités de communication humaine, cognitives, de concentration ou encore d’attention, en éclipsant beaucoup d’autres, et peu au moins citer un geste de précaution envers l’appareil en question. On pose alors une véritable responsabilité posée sur les épaules de l’acheteur, parfois tout de même un peu inconscient et insuffisamment assez informé pour comprendre les sigles comme le DAS indiqué sur la boîte de leur smartphone fraîchement acheté. Il est d’usage de se demander si les modes d’emploi présents dans les boîtes de smartphones soient suffisamment clairs pour tous, même si il est toujours possible d’appeler son opérateur pour toutes les éventuelles questions sur ce sujet, notamment de la puissance des ondes nécessaires pour utiliser sa 3G ou 4G, ou pour simplement envoyer un message afin de connaître leurs conséquences sur notre organisme, parfois méconnues des utilisateurs, par exemple. On peut donc se demander si il n’est pas inconscient d’offrir un appareil, certes petit et peu dangereux seul, mais qui peut s’avérer vraiment dangereux lorsqu’il est utilisé par de nombreuses personnes, dans une durée assez longue, suffisamment longue pour distinguer une forte zone d’exposition aux ondes. Il est d’ailleurs recommandé de ne pas utiliser son téléphone lors d’une longue communication en présence d’autres personnes, on parle alors de « téléphonisme passif », car tout comme le « tabagisme passif », les personnes situées à proximité perçoivent les mêmes dangers que ceux communiquant, libérant alors leurs ondes électromagnétiques ayant alors les mêmes effets sur tous.

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Parmi tout les dangers qu’on peut relever de l’irresponsabilité de l’utilisateur de smartphone, il est impossible de passer devant le plus meurtrier: le téléphone au volant, soit d’une distraction au volant. La définition même de « distraction au volant » est simple: lorsque le conducteur est distrait, cela veut dire que son attention est divisée entre différentes tâches, soit sa tâche prioritaire, étant la conduite, et sa tâche secondaire, qui peut d’être manger, boire, discuter ou d’encore utiliser son téléphone fréquemment. On distingue alors quatre types de distraction au volant: -la distraction visuelle, comme quitter la route des yeux, lorsqu’on jette un coup d’oeil sur notre téléphone pour regarder l’heure ou lire l’aperçu du dernier message reçu, par exemple.

-la distraction cognitive, comme par exemple réfléchir aux mots utilisés et au point d’une conversation tenue au téléphone avec quelqu’un d’actif au bout du fil.

-la distraction physique, c’est à dire se concentrer sur la fonctionnement d’un autre appareil à l’aide de gestes, comme par exemple, composer un numéro de téléphone, répondre à un SMS, téléphoner ou encore changer de station de radio au lieu de garder les deux mains sur le volant.

-et enfin la distraction auditive, lorsque par exemple, notre smartphone sonne pour nous avertir d’un nouveau message ou d’un appel important (qui peut être une grande tentation de répondre à ce dernier) ou encore, lorsque la musique entendue dans la voiture est réglée à un volume suffisamment fort pour couvrir tout les autres bruits, comme les sirènes de véhicules prioritaires, comme les ambulances ou les pompiers.

C’est en particulier chacune des ces distractions au volant, occasionnées par notre smartphone qui peut être à l’origine d’un accident de voiture. On dénombre plus de 1,3 millions de personnes qui meurent sur la route, dont une centaine en France chaque année, à cause de ce phénomène, et ce, malgré l’utilisation d’objet censés minimiser les risques comme le kit-mains libre. À mesure que le téléphone portable se généralise et se multiplie dans les mains de plus en plus de personnes, leur utilisation à bord des véhicules se généralise également, amplifiant alors ce chiffre colossal de morts sur la route. Des études déclarent que près d’1 accident sur 10 est lié à l’usage du téléphone, et de ce fait, les conducteurs téléphone en main, on 3 fois plus de risque d’avoir un accident face à ceux qui ne téléphonent pas au volant. Toutes ces distractions change le comportement du conducteur sur la route: il aura alors tendance à zigzaguer et à se tenir trop près des lignes ainsi que d’accorder moins d’attention aux autres usagers de la route (comme un piéton sur le point de traverser par exemple). Son temps de réaction augmentera de 30% à 70%, ce qui peut paraître énorme face au temps de réaction d’un conducteur vigilant. Ses réactions de freinages ne seront pas tout de suite instinctives, donc plus lente avec une tendance au freinage brutal. De plus, avec la distraction visuelle notamment, son champ de vision est considérablement réduit: il n’aura peut être pas le réflexe de regarder sur ses côtés ou dans son rétroviseur, mais plus droit devant lui. Enfin, l’augmentation du nombre de tâches à exécuter en même temps aura tendance à embrouiller l’esprit du conducteur, à le mettre dans une situation d’anxiété, de tension ou encore de frustration. Cette distraction s’est notamment expansée à l’apparition des smartphones, car leur connectivité permanente, leur nouvelles fonctions comme le fait de communiquer et de partager chaque photo et moments avec ses proches grâce aux réseaux sociaux, d’avoir accès à ses mails grâce à Internet, ou encore de regarder des vidéos fluides en ligne renforce une notion de tentation de répondre à chaque intervention visuelle ou sonore de son téléphone, que peut ressentir le conducteur en voyant le nombre affolant de notifications illuminant son écran.

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L’usage d’un téléphone tenu en main est interdit pendant la conduite (article R412-6-1 du Code de la route).

La transgression de cette loi, peut valoir une amende de 135€ ainsi que d’un retrait de 3 points au permis de conduire du conducteur. De plus, il est nécessaire de noter que les cyclistes risquent la même amende lorsqu’ils circulent sur la route, mais ne risquent donc pas un retrait de point. En ce qui concerne cependant le kit mains-libres (l’oreillette qui ne nécessite donc pas à l’usager de retirer ses mains du volant), son utilisation n’est pas interdite par le Code de la route. Mais la responsabilité de l’appareil reste toujours aux mains de l’utilisateur, car si ce dernier n’est pas en mesure d’utiliser son kit mains-libres correctement et donc d’être tout aussi vulnérable aux dangers qui guettent les utilisateurs de téléphone au volant (si ce n’est plus) tout en continuant de conduire, il se verra verbaliser sur le fondement de l’article R412-6 et sera sanctionné d’une amende de 35€, cependant, sans perte de points.

Les jeunes conducteurs (moins de 25 ans), ou ceux encore novices et peu confiants aux règles du Code la route ou sur la route elle-même, constituent un groupe très exposé aux traumatismes dus aux accidents de la circulation et sont fortement représentés dans des études relatives à des accidents ainsi qu’aux décès survenus sur la route:  « C’est ainsi que dans les pays membres de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), les jeunes conducteurs représentent généralement entre 18 et 30 % de tous les conducteurs tués. » L’usage souvent excessif de leurs smartphones peut grandement augmenter ce risque d’accident déjà incroyablement élevé notamment par une distraction plus vulnérable due à une inexpérience de la conduite.

Des conseils simples à prendre peuvent empêcher ce phénomène. En effet, on recommandera évidemment de ne jamais utiliser son portable au volant, que ce soit pour répondre à un appel, répondre à un SMS, contester un mail ou encore prendre une photo du paysage, cela devra attendre jusqu’au bout du trajet en voiture. Afin de ne pas être tenté de répondre à un appel ou à un message, il est conseillé d’éteindre son téléphone, ou de le mettre en silencieux. Si un coup de téléphone est vraiment urgent, au lieu de répondre au volant, il sera plus que recommandé de nous garer dans un endroit prévu pour le stationnement comme un espace en bordure de route, une aire d’autoroute (il est cependant interdit de s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence). Si nous sommes accompagné, il peut être utile de laisser le passager de répondre aux appels et aux messages reçus, notamment pour alléger sa frustration de ne pas pouvoir répondre au volant. Si nous nous assurons qu’une personne avec qui nous communiquons est au volant au moment de la conversation, est en train de conduire, il sera d’usage de mettre fin à la conversation soi-même afin de minimiser les risques d’accident pouvant être engrangés par la personne au bout du fil. En cas d’accident, on composera le 112, le numéro à retenir en Europe (ce sera le 911 aux États-Unis) pour prévenir les secours avec un téléphone portable. La distraction au volant reste une menace réelle et grandissante pour la sécurité routière, de plus, le fait que de plus en plus de gens possèdent un téléphone portable et l’utilisent dans leur véhicule (notamment par la démocratisation de « voitures connectées’ par exemple, proposant une connexion Bluethooth ou une compatibilité avec son téléphone portable), il est donc quasiment sûr que ce problème s’amplifiera au fur et à mesure que le smartphone se répandra dans le monde. Il est donc vivement recommandé de connaître et d’appliquer ces gestes de prévention, et de les transmettre aux autres conducteurs. De plus les campagnes de publicité de prévention routière fourmillent d’idées pour sensibiliser les conducteurs au danger du téléphone au volant, notamment par des images choquantes et des scènes très violentes pouvant montrer précisément le choc, ou montrant en hors champ les débris d’un accident, entraînant la culpabilité du spectateur car pouvant se reconnaître face à cette mauvaise habitude.

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Cette responsabilité s’exprime en outre, par une névrose déjà abordée dans les précédents billets: la nomophobie. Plus en détails, cette « peur panique de se retrouver sans téléphone portable » se distingue en particulier chez les plus jeunes, car plus vulnérable à se réfugier près d’un objet rassurant, un monde virtuel où ils peuvent discuter avec leurs amis ou en découvrir de nouveau, s’épanouir de leur relations sociales, tout ceci grâce à leur smartphone. Mais cet appareil peut vite entraîner l’addiction, de ne plus être capable de quitter son téléphone des yeux, même en présence des autres, créant alors une sorte de bulle, où la personne concernée se réfugiera pour éviter le regard des autres, et préfèrera discuter en ligne avec ses amis virtuels, plutôt que de converser avec des personnes en temps réel, dans une conversation en face à face. Cet outil censé apporter de la facilité de communication, et éviter l’ennui, a tout aussi apporté l’isolement de certaines personnes, enfermées dans leur monde virtuel, et pour qui il serait totalement impossible de vivre sans smartphone ou sans ordinateur, les rendant totalement dépendants de ces derniers. S’apparentant à une sorte de « troisième main » le smartphone est un outil quasi indispensable de nos jours car regroupant énormément d’éléments qui peuvent rassembler le travail (traitement de texte, application de tableurs et de présentation), la communication avec les autres (réseaux sociaux, appels) ou encore le divertissement (les jeux, l’appareil photo ou encore l’écoute de musique). La responsabilité des parents peut aussi être mise en cause, notamment du fait que l’usage excessif du téléphone chez leurs enfants peut résulter à une addiction, et la non-action, le fait de ne pas imposer des limites d’utilisation lorsque certains signes, comme l’absence de communication, ou le fait que l’enfant soit en permanence la tête penchée sur son téléphone (des études ont démontré que cette position était à l’origine de nombreuses scolioses à l’âge adulte) peut être une cause d’une addiction. Cependant, c’est le jeune lui-même, à partir de l’adolescence, qui peut établir ses propres limites, et de se sentir capable de gérer son rapport avec son smartphone sans que celui ci lui soit totalement indispensable. Ses amis peuvent aussi l’aider à réguler son temps d’utilisation, en pouvant remarquer quelques excès par exemple.

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Enfin, c’est souvent l’usager lui-même qui prend la responsabilité des effets de son téléphone. En effet, c’est à lui que revient la précaution de se renseigner sur la dangerosité de son appareil, notamment de par son DAS ou de par tel ou tel opérateur choisi par ses choix. Toute responsabilité peut être déclinée par les constructeurs vis-à-vis des conséquences dues à une exposition de longue durée, donc mettant beaucoup de temps à se déclarer, notamment les cas de cancers de la tête souvent dus à un rayonnement important, fréquent et à longue durée des ondes électromagnétiques émises par le téléphone portable. Elle revient donc à lui, qui peut se renseigner le plus possible, grâce aux grand nombre d’informations vis-à-vis des modèles de téléphone sur le marché, ainsi que de se renseigner sur les différents dangers dus aux ondes émanées du smartphone grâce aux différents spots de publicité, ou aux émissions de télévision, comme le documentaire du célèbre trio « C’est pas sorcier », expliquant parfaitement le fonctionnement des téléphones portables ainsi que du fonctionnement des ondes électromagnétiques qui sont transmises par ces derniers.

Conclusion

Finalement, que pouvons nous retenir de cette étude?


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À partir des grands axes de notre exposé, nous sommes en mesure d’être capables de définir ce qu’est un smartphone exactement ainsi qu’un principe de précaution. De plus, nous sommes aptes à énoncer aussi bien les aspects positifs du smartphone, qui est d’une communication extrêmement poussée, la création de nouveaux emplois, d’une recherche grandissante dans le milieu technologique, ou encore d’une mondialisation favorisant les échanges économiques, que les aspects négatifs comme la dépendance de la population suite à l’utilisation excessive de cet outil, ainsi que les effets des ondes électromagnétiques émises par ces derniers, pouvant créer différentes pathologies ou encore l’apparition d’une sorte de déshumanisation vis à vis des autres lorsqu’on a le téléphone en main en permanence. On en relève alors que le smartphone est une innovation de ces dernières décennies, que son utilisation a grandement révolutionné le monde à toutes les échelles, permettant, par exemple, à un entrepreneur d’exporter ses produits partout dans le monde, depuis ses usines de productions situées à différents endroits dans le monde en un simple envoi de mail, d’un simple appel/message ou encore d’un simple geste. Il a apporté de nombreuses fonctionnalités dont il serait difficile, voire complètement impossible de s’en passer à présent, rien qu’en remarquant la détresse de certaines personnes face à une coupure Internet ou une coupure d’électricité. Internet a d’ailleurs pris une place conséquente et irremplaçable dans le monde actuel, servant de véritable toile pour quiconque souhaite communiquer, jouer, échanger ou encore annoncer quelque chose de nouveau, pouvant même être capable d’introduire le dit « syndrome Google« , se traduisant par le fait d’avoir systématiquement le réflexe de chercher une réponse à une question sur le web. Qui n’a jamais énoncé ses symptômes sur Google pour en connaître les éventuelles causes? Le smartphone, permettant l’accès à Internet amplifie son importance, le rendant alors accessible partout. S’immisçant dans notre vie de tous les jours, le smartphone, malgré ces effets néfastes et dont tout le monde n’est pas toujours au courant de ses méfaits, s’est entouré d’une véritable campagne de prévention. Tracts, sites Internet entièrement consacrés à la prévention des conséquences des ondes de téléphone, campagne de publicité passant à la télévision, beaucoup d’éléments sont présents pour nous tenir au courant des dangers, et des gestes à prendre face à cet outil permettant tant de nouvelles possibilités.

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Un principe de précaution est donc souvent assimilé à un acte de permission sous réserve de quelques consignes, notamment face à l’incertitude scientifique vis-à-vis des conséquences quelque peu instables des produits ou activité soumis à un principe de précaution: l’État en question se pose donc en position de « spectateur », analysant alors chaque information reçue des scientifiques pour pouvoir aboutir à une réelle application qui est d’interdire, de tolérer ou encore de garder les mêmes conditions. Il cherche notamment, contrairement à l’idée de ralentir ou de stopper les progrès techniques et/ou scientifique, à renforcer et aider ces recherches pour pouvoir donner un éventuel avis sur l’autorisation du produit ou de l’activité.

Nous le disons avec force : il faut arracher le principe de précaution à sa caricature. Il est un appel à l’intelligence, à la délibération, à la prise de risque et à l’esprit d’entreprise. (D’après le journal Libération)

Le principe de précaution peut ne pas être accepté par tout le monde. En effet, en France par exemple, on peut remarquer que certaines personnes sont contre l’idée d’un principe de précaution, car considéré comme inactif, et inutile. En juin dernier, des députés de droite ont voulu voter une loi pour ôter l’application d’un principe de précaution, apparu notamment dans ce manuscrit en 2005 sous la présidence de Jacques Chirac, car jugeant le terme brouillé dans l’esprit des gens, et son caractère définit comme inactif, et ne permettant pas au Parlement de faire entendre sa voix.

Finalement, un principe de précaution, dans son ensemble a une interprétation quelque peu difficile, et controversée. Cependant, son objectif est simple et louable: de protéger et prévenir la population de dangers plus ou moins graves pour leur santé, sur l’environnement et/ou vis-à-vis de l’économie tout en n’empêchant pas, et au contraire, de permettre le développement, et la progression de la recherche scientifique, et l’avancement de nouvelles prouesses technologiques pouvant pallier à ce mystère autour des éventuels dangers concernant l’objet ou l’activité.

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Schéma global de l’étude d’un principe de précaution: on distingue des risques, on les interprète comme inconnus et non maîtrisés, s’en suit l’étude de la biologie synthétique pour déterminer si l’objet ou l’activité est fiable ou non. Le principe de précaution se situe lors de l’étude de la biologie synthétique, et des différentes expériences prévues à cette étude.

Nous espérons que la lecture de ce petit blog vous aura permis d’en apprendre plus sur les principes de précautions, et notamment sur la nocivité plus ou moins importante que peut offrir votre smartphone. Ainsi, nous en venons à vous poser des questions, car l’idée d’un principe de précaution, peut se baser en particulier à la suite d’avis aussi bien intérieur, qu’extérieur à l’étude. Pensez-vous que les ondes électromagnétiques de votre smartphone sont elles si dangereuses pour vous? Que pensez-vous de l’ampleur qu’a pris le smartphone au cours des années, aussi bien au niveau social, au niveau technologique, au niveau économique, ou encore au niveau physique? (à la vue des ondes utilisées pour l’accès à la 3G/4G par exemple) Pensez-vous que les campagnes de prévention, et les gestes de précautions déjà enrayés par les médias sont-ils suffisant pour marquer les esprits, notamment ceux des jeunes?